J’ai supprimé Facebook de mon téléphone
J’ai supprimé Facebook de mon téléphone et je me sens mieux ! En fait, je me sens même libre.
Il y a quelques mois, j’ai désactivé les notifications et autres sonneries inutiles de mon téléphone. J’ai aussi fait le tri dans les applications superflues qui s’y trouvaient et j’ai surtout supprimé l’application Facebook.
Depuis ce jour-là, je me sens moins asservie à ce téléphone que j’avais tendance à sortir constamment dès que 5 minutes de temps libre se présentaient. Dans une file d’attente, pendant un long trajet, dans les transports, au restaurant et même en regardant un film. Il devenait de plus en plus difficile de résister à la tentation de consulter ce petit écran qui me suit presque partout. Comme un besoin vital de toujours savoir ce qu’il se passe chez les autres.
Puis un jour, c’est la crise de conscience. Je n’en peux plus d’aller voir sur Facebook si quelque chose se passe alors que je sais pertinemment que c’est le néant total. Avant d’avoir Internet à portée de main, j’aimais lire, dessiner, jouer du piano, me promener. Où sont passées toutes ces activités pour lesquelles j’ai l’impression de ne plus avoir de temps ? Je les avais simplement supprimées de mes priorités.
Parce que finalement, c’est de ça qu’il est question !
Établir ses priorités
C’est en complétant le programme Déployez votre charisme de Marie-Josée Arel que j’ai compris que je ne mettais pas les priorités au bon endroit.
« Une priorité, c’est un repère autour duquel tourne votre quotidien »
Je trouve cette phrase très juste. Et elle a agi comme un déclic dans mon esprit. Est-ce que j’ai vraiment envie que les réseaux sociaux deviennent mon repère ? Non, certainement pas. J’ai donc fait l’exercice que propose Marie-Josée Arel et établi mes priorités de vie. Depuis, tout est devenu beaucoup plus simple.
Prenons un exemple. Depuis quelques mois, j’ai commencé à courir avec un groupe de course. Plusieurs fois par semaine, nous nous rencontrons pour faire des exercices ou simplement courir ensemble. Souvent, d’autres propositions entrent en conflit avec la course : aller boire un verre avec des amis, participer à une soirée, etc. Mais dans mon esprit, c’est courir qui est ma priorité. J’ai donc appris à aménager mon horaire en fonction. Aller boire un verre ? D’accord, mais plus tard, car je cours à cette heure-là. Une soirée ? Ok, mais je rentrerai tôt, car je participe à une course demain matin.
Depuis que j’ai pris cette décision, les choses sont devenues tellement plus simples. Je n’ai plus peur de dire non ou de faire passer mes priorités avant le reste. De même, je ne regrette pas d’avoir abrégé une soirée ou refusé une proposition, car je suis consciente de ce que je veux vraiment.
Les réseaux sociaux dans tout ça ?
Je n’ai pas quitté tous les réseaux sociaux pour autant. Mais j’ai appris à les utiliser avec parcimonie et, surtout, plus intelligemment. J’ai retrouvé mes livres et mon piano que j’aime tant. Je ressens de plus en plus le besoin d’être dehors, de prendre l’air. Je me concentre maintenant sur le moment présent sans me laisser distraire par Internet.
C’est certain, il y a encore du chemin à parcourir. Mais avoir pris conscience de ce que je veux vraiment, pour moi et non pour les autres me permet de vivre MA vie plutôt que de regarder celles des autres à travers un écran.
Vous aussi, faites l’exercice des priorités. Réfléchissez à ce que vous voulez vraiment. Pour y arriver, je ne peux que vous conseiller le programme de Marie-Josée Arel, Déployez votre charisme, qui a considérablement changé ma perception de la vie et qui l’a surtout rendue tellement plus simple.
Chantal Giard